Nos interventions 2017

Ci-dessous, vous trouverez toutes les interventions ou questions posées durant la législature par vos conseillers généraux.

14.12.2017

M. Morgan Pires, au nom du groupe UDC-PAI

En introduction, je tiens tout d’abord à rappeler que le groupe UDC-PAI tient au développement harmonieux de notre commune et donc aux infrastructures dans nos différents villages et hameaux. Notre commune étant très étendue, il est normal de vouloir contribuer au bien de tous ces habitants. Cependant, lors de notre séance préparatoire plusieurs éléments sont ressortis concernant cette place villageoise. Le premier, et non le moindre, est certainement le montant. En effet, alors que priorités et économies sont régulièrement citées dans nos débats, celui-ci semble relativement démesuré. Un second élément est le fait qu’actuellement Prayoud reste un hameau rural où la majorité de ses habitants possède des jardins et où la verdure ne manque pas. Les enfants du village n’ont donc aucune peine à trouver des lieux pour se distraire. De plus, par cette ruralité Prayoud mais également En Villard sont des hameaux très étendus où mis à part le centre du village les habitations sont parfois très éloignées les unes des autres. Cet éloignement ne faciliterait donc pas l’accès à cette place à une bonne partie de la population des lieux, et plus particulièrement aux enfants. Concernant la population des lieux justement, les chiffres transmis à la Commission financière mentionnent une population de 75 habitants à Prayoud, dont 16 enfants de moins de 13 ans. Si l’on ajoute le hameau d’En Villard, cela fait au total 140 habitants. Même si l’on considère qu’il pourrait parfois y avoir quelques promeneurs ou personnes de passage, le montant prévu paraît donc disproportionné au regard du bassin de population concerné. Pour ces diverses raisons et après discussion, le groupe UDC-PAI a décidé à l’unanimité de refuser le Message no 32 présenté. Toutefois, comme mentionné au début, notre groupe a à cœur le développement harmonieux de notre commune ainsi que celui de ses différents villages. Pour cette raison, il n’est pas exclu qu’à l’avenir si de telles infrastructures devaient s’avérer nécessaires et surtout utiles, notre groupe en soutiendrait la mise en place, tout en veillant que l’aménagement puisse se faire dans des proportions raisonnables et à des prix acceptables.

14.12.2017

M. Cédric Pilloud, ceci est une remarque au nom du groupe UDC-PAI

Lors de notre séance de groupe nous avons examiné attentivement le Message no 36 et sommes arrivés aux conclusions suivantes: la commune est actuellement en plein essor avec de nombreux grands projets en construction. De récentes études d’experts relatées dans la presse indiquent que la tendance est en train de s’inverser et que cela devrait s’intensifier ces prochaines années. Dans ces conditions, il serait donc préférable devant l’évolution de notre ville ainsi que le taux d’occupation des immeubles déjà construits et de ceux à venir. Ceci, afin de ne pas avoir à faire face à une offre trop grande, comme cela est déjà le cas dans d’autres communes fribourgeoises. De plus, les travaux n’étant pas directement liés à d’autres projets, il n’est pas nécessaire de les effectuer immédiatement. Ils pourront être réalisés dans le futur si le besoin devait être avéré. Pour finir, le groupe UDC-PAI tient à rappeler que lors des deux derniers referendums communaux les objets du même type ont été soumis à décision populaire et que ces derniers ont été refusés avec une très nette majorité montrant ainsi que les habitants ne semblent être que peu favorables à des investissements de ce type, ainsi qu’à leurs conséquences. Notre Conseil général ainsi que ses membres a notamment pour but de représenter les intérêts des citoyens et leur volonté. Cela ne nous semble pas être les intérêts de ces  derniers encore moins de leur volonté d’accepter à terme un tel objet. C’est donc afin de respecter la volonté populaire exprimée par le passé que la majorité des élus du groupe UDC-PAI a décidé de refuser le Message no 36

04.10.2017

M. Roland Mesot, au nom du groupe UDC-PAI

«Exercice périlleux», «marge d’autofinancement qui vire au rouge», «indicateurs socio-économiques qui prennent l’ascenseur», voici quelques mots tirés de notre presse régionale. Nous nous trouvons avec ce document, la planification financière 2017-2021, avec tous les éléments qui peuvent nous inquiéter et qui doivent inquiéter chacune et chacun d’entre nous. Les prévisions mettent en évidence une capacité d’investissement négative dès 2019 et un possible endettement net à plus de 90 millions de francs en 2021. Comme dit précédemment, cela peut donner le vertige. Ces chiffres nous interpellent. Pour notre groupe, tout doit être entrepris pour maintenir une marge d’autofinancement positive. Tout ne pourra pas être réalisé. Vous, notre Exécutif, devrez nous présenter des priorités quant aux investissements. En ce sens, nous saluons les conclusions du Conseil communal qui précise dans le rapport qui nous a été transmis, je cite, «des choix et des priorités devront être effectués pour les investissements en privilégiant les investissements dégageant un rendement». En revanche, nous ne nous rallions pas du tout au Conseil communal lorsque, dans ces mêmes conclusions, il évoque sous forme de conditionnel une prévision de l’augmentation du coefficient d’impôts. Nous n’en sommes pas encore là. L’expérience des années passées démontre que la marge nette d’autofinancement est toujours meilleure après les comptes que lors de la planification financière. Cela a été très bien démontré par M. Charles Ducrot et Mme Chantal Vasta. Néanmoins, mieux vaut prévenir que guérir. Notre groupe demande une politique financière qui ne nous amène pas à une augmentation  d’impôts. Si celle-ci devait arriver, nous devrions nous y opposer. Pour terminer, au nom de groupe, je remercie Mme C. Vasta et son service pour la qualité des informations qui sont contenues dans cette planification financière. Avec ces quelques considérations, le groupe UDC-PAI prend acte de la présente planification financière 2017-2021.

04.10.2017

Mme Amélie Genoud, au nom du groupe UDC-PAI

Nous avons analysé avec attention ce Message no 28 relatif aux mesures de protection à prendre pour le ruisseau de Pra de la Chaux. En préambule, il convient de rappeler que ce Message avait été renvoyé lors de la séance de juin suite à l’information des services de l’Etat sur des données erronées utilisées pour le calcul des mesures. Le Message sur lequel nous devons nous prononcer concerne un investissement de 140 000 francs pour les mesures de protection. Au sein de notre groupe, beaucoup ne comprennent pas et regrettent qu’aucune participation n’ait été demandée aux promoteurs du futur quartier, lesquels seront les principaux bénéficiaires des mesures de protection. Les articles 45 al. 2 et 46 al. 1 let. a de la loi du 18 décembre 2009 sur les eaux donnent la possibilité aux communes d’exiger d’un tiers la participation aux travaux d’aménagement, de réfection ou d’entretien lorsque ceux-ci lui procurent un avantage particulier. Au vu de la situation financière – et nous en avons encore eu la preuve lorsque nous visionnions la planification financière, notre Exécutif se doit d’utiliser toutes les options favorables aux finances communales. Etant évident que ces mesures apportent un avantage aux promoteurs dans le cadre de leurs réalisations immobilières, je pose les questions suivantes au Conseil communal: - la commune a-t-elle envisagé la possibilité de faire participer les tiers? - Si oui, quels éléments sont ressortis de cette réflexion? Au vu de ces éléments et motifs évoqués, une grande majorité du groupe UDC-PAI refusera ce Message.

04.10.2017

Mme Anne-Lise Chaperon (UDC-PAI) se déclare partiellement satisfaite de la réponse. Mon intervention ne concernait pas seulement les PME. Elle concernait également les personnes privées qui se retrouvent à la déchetterie avec un plus grand nombre de déchets que d’habitude et à qui l’on demande si c’est bien des déchets ménagers. Bon, il semble que ces prochaines semaines la situation sera plus difficile à gérer. En ce qui concerne les PME, ces dernières paient plus cher pour se rendre à la déchetterie qu’une personne privée. Donc je ne comprends pas pourquoi par rapport au prix payé, elles ne pourraient pas amener un peu plus de déchets. En plus, ces déchets sont essentiellement des cartons, du PET, etc. Ce n’est pas beaucoup plus qu’un ménage qui s’y rend deux fois par semaine alors qu’une PME s’y rend peut-être une seule fois.

04.10.2017

Mme Amélie Genoud (UDC-PAI) Mon intervention a lieu également au nom de MM. Cédric Pilloud et Morgan Pires. Elle concerne plus particulièrement le comité de l’USL (Union des Sociétés locales) également en charge de l’organisation de la Bénichon, dont nous sommes membres.

En date du 22 septembre 2017, je recevais une lettre du Conseil communal adressée au comité précité dont je suis la présidente. Ce courrier nous informait que le Conseil communal avait pris la décision de ne pas monter le traditionnel pont de danse lors de la Bénichon 2017, afin que le public puisse voir la nouvelle fresque en pavés de la Place de l’Institut. Quelques jours avant la réception de ce courrier, M. Patrick Genoud, employé du Service technique, me demandait s’il était possible de ne pas monter le pont de danse cette année afin de profiter de la Bénichon pour inaugurer la nouvelle place de l’Institut. Le comité de l’USL, après discussion, avait décidé unanimement que la présence de ce pont de danse était une tradition ancestrale et que la Bénichon était la fête qui incarnait la tradition dans notre canton. Par conséquent, que cette manifestation ne pouvait se dérouler sans le bien-nommé traditionnel pont de danse. En effet, comme cela nous est rappelé chaque année, avec l’inscription à la place de l’Institut, « Ici en paix nos aïeux dansaient » ! L’absence de ce pont pose également des problèmes dans l’organisation car la fanfare d’honneur que nous allons accueillir, fanfare de plus de 50 membres, souhaite jouer assis. De ce fait, le public ne pourra ni apprécier la danse des conseillers ni finalement voir la place puisqu’il y aura du monde dessus. S’ajoute à cela cette année la présence de plusieurs autorités et invités du district et du canton qui seront là pour la remise de la bannière du Cadre noir et blanc, toutes ces personnes sont également conviées à la partie officielle de la Bénichon ! Le Cadre noir et blanc représente à lui seul plus de 50 personnes également. Cela risque fortement de créer une énorme foule de gens amassés devant la partie officielle ce qui empêchera finalement la majorité des spectateurs de voir ce qu’il s’y passe. Nous ajoutons également que le responsable du sponsoring, M. Cédric Pilloud, s’est beaucoup investi afin de trouver un maximum de sponsors à qui il a été promis que leurs bâches seraient exposées au centre de Châtel-St-Denis sous le pont de danse. En l’absence de ce dernier, nous devrons prévoir l’installation d’un échafaudage ce qui entrainera des frais supplémentaires alors que notre manifestation n’affiche pas de bénéfice. Le comité de l’USL, composé de nombreux jeunes, s’engage avec une forte motivation pour la Bénichon de Châtel-St-Denis car nous tenons à nos traditions et nous sommes fiers de les faire perdurer. Ces constations faites, nous nous devons de faire savoir au Conseil communal que nous regrettons qu’une telle décision soit annoncée si tardivement, soit moins d’un moins avant la manifestation et ce, sans une rencontre avec les organisateurs afin de discuter. Malgré le court délai, nous espérons qu’il sera possible de trouver un terrain d’entente afin de concilier le pont de danse en le décalant vers le fond de la place et l’inauguration de la fresque en pavés.

21.06.2017

M. Roland Mesot (UDC-PAI)

J’ai une question relative au risque technique. Suite à la présentation du Message no 23, des conventions entre les différents partenaires ont été établies pour les travaux; il n’y a donc aucun souci. Par contre, si on lit entre les lignes, on voit que la gestion des drainages entraînera un entretien plus conséquent. Je pense qu’il y aura un certain coût. En effet, en discutant avec des Conseillers communaux députés, ceux-ci m’ont confirmé que ces drainages coûtent. Ma question est alors la suivante: y a-t il une convention prévue avec les TPF SA pour l’exécution de ces travaux d’entretien à futur?

M. Damien Colliard, Syndic. Nous n’avons pas établi de convention. Effectivement, tous les travaux relatifs aux drainages et à l’entretien des cours d’eau est à la charge des communes. Nous n’avons donc pas établi de convention avec les TPF SA à ce sujet.

21.06.2017

M. Roland Mesot, au nom du groupe UDC-PAI

Ce Message, – Mme la Conseillère communale, je confirme vos dons de voyance – a bien occupé notre groupe. Il a retenu toute notre attention et surtout suscité beaucoup d’interventions lors de notre séance de groupe. Le coût a été le sujet de nombreuses questions. Certains ont vraiment été étonnés par le coût total de cette construction se demandant même si les collectivités publiques ne sont pas des poules aux œufs d’or pour les architectes et les bureaux d’ingénieurs. D’autres ont mis en doute le fait de mettre systématiquement sur pied des concours. Je ne sais pas si les bases légales permettraient d’éviter un concours pour un tel projet mais lorsque l’on voit de tels montants - ou encore l’abandon du projet Zelda à Romont -, cette interrogation est légitime. D’autres encore ont été étonnés que l’aspect géologique du site soit considéré comme une surprise apparue lors de l’étude. En effet, la nature du terrain, sol dur, semble connue dès le départ. Nous avons également été étonnés qu’aucune piste d’économies ne soit demandée à l’architecte par la commission de bâtisse. Nous estimons qu’une analyse des pistes d’économies devrait être réalisée. Le groupe UDC-PAI constate également qu’en additionnant les frais financiers de l’investissement de 1 207 855 francs et les charges d’exploitation estimées à 500 000 396 francs, le montant s’élève à 1 707 855 francs de charges, soit un montant qui équivaut à 397 4 800 francs par jour. Aujourd’hui, le Conseil communal nous demande un crédit de près de 22 millions de francs pour un projet au coût total de près de 25 millions de francs, alors que, lorsque nous avons traité la demande pour le crédit d’étude, le Conseil communal avait avancé le chiffre de 20 millions de francs. Même expliqués, ces montants ont fait tousser dans notre groupe et, en plus des montants, c’est la façon qui dérange. En effet, comme dit précédemment, lors du Conseil général de juillet 2016 pour le crédit d’étude, le montant annoncé était de 20 millions de francs. Or, en parcourant les documents qui nous ont été envoyés, nous constatons qu’en page 12 de l’annexe, en mai 2016 le Conseil communal était en possession d’une estimation sommaire des coûts de construction 406 évaluée à 24 570 000 francs. Quelle est la raison de cette annonce de 20 millions au lieu de 24 millions de francs en juillet 2016? Quelle qu’en soit la raison, cette situation est un peu désagréable. Je vous rassure cependant, Madame la Conseillère communale, - je l’ajoute à titre personnel - vos explications à la Commission financière ont été appréciées. Dans notre groupe, aucune personne ne s’oppose à cette nouvelle école mais la façon de procéder crée chez certains d’entre nous l’impression d’être mis devant le fait accompli. Ce soir, nous allons valider un crédit de près de 22 millions de francs, de 21 961 000 francs plus précisément, et nous demandons que toutes les mesures soient prises afin que ce crédit ne fasse pas l’objet d’une demande de rallonge. La majorité de notre groupe soutient ce crédit et pour les raisons invoquées précédemment une partie du groupe s’abstiendra.

21.06.2017

M. Hubert Demierre (UDC-PAI)

Ma demande portait sur le bouclage des hydrantes du secteur Le Boîteux-Le Mollard. Il était en effet prévu de faire la boucle. Le Mollard doit redescendre sur le Boîteux et revenir à l’hydrante des Rosières. Pour rappel, peu de temps après mon intervention, il y a eu une intervention de nuit à la ferme du Boîteux pour une surchauffe de fourrage, des conduites ont dû être tirées au bord de la route cantonale, ce qui était dangereux. Le feu a cependant été maîtrisé avant, vu que ce n’était qu’une fermentation. En cas d’un incendie avéré, il n’y aurait plus, à l’heure actuelle, de ferme au Boîteux, c’est certain.

26.04.2017

M. Roland Mesot (UDC-PAI)

«Lors du dernier conseil général, le Conseil communal responsable du dicastère des eaux l‘en informait des soucis d’approvisionnement en eau en janvier et février. À une certaine période d’étiage, en ce début d’année, la réserve en eau était de 380 m3/jour, situation inquiétante qui a débouché sur «une réunion de crise». Afin de consolider notre futur approvisionnement en eau, à moyen et long termes, je me demande s’il ne serait pas judicieux d’envisager le pompage d’eau dans la nappe phréatique qui s’étend du Lac Lussy versla Rougève. La commune de Semsales dispose depuis de nombreuses années d’une telle station de pompage. Je suis conscient qu’une proposition comme celle-ci ne peut être appliquée de manière rapide. Mon idée serait plutôt dans un premier temps d’essayer de déterminer si, dans cette zone, l’eau correspond et répond aux exigences sanitaires et également de voir si les conditions géologiques permettraient de réaliser des forages. Selon ces premiers résultats la commune pourrait alors envisager d’aller plus loin avec ce projet. D’où ma question: le Conseil communal entrerait-il en matière sur une pré-étude sur la possibilité de pomper et de distribuer l’eau communale de cette nappe phréatique qui s’étend de la zone du Lac Lussy vers la Rougève. Mon intervention concerne principalement l’approvisionnement futur. Je précise que la sécurisation immédiate de l’approvisionnement telle qu’expliquée par M. le Conseiller communal T. Bavaud lors du dernier conseil général doit rester une priorité de notre Exécutif.»

26.04.2017

no 14 de Mme Sarah Colliard (UDC-PAI) relative à l’accès au parking du Grand Clos lors de manifestations et au projet de parking souterrain au centre-ville.

«Ces jours est installé le chapiteau du cirque sur le parking du Grand Clos. De plus, malheureusement, le parking du PSS inférieur est utilisé par l’armée. Ce matin, certains automobilistes ont fait plus de 10 minutes pour se parquer, et sur une place pas forcément autorisée. J’avais remarqué que, lors de certaines manifestations telles que la Bénichon, une affiche était installée à l’entrée du parking qui indiquait les endroits où se parquer dans la ville. Cette affiche n’était pas très visible depuis la voiture mais au moins elle était présente. Cette fois, rien, aucune information. Il y a quelques années, il était question d’un projet de parking souterrain au bout du Grand Clos et de la Place d’armes. D’où mes questions: - Serait-il possible de mettre cette pancarte à l’entrée du parking du Grand Clos à chaque fois que le parking ne peut être utilisé? Ou de mettre des déviations à l’entrée de la ville? - Est-ce que le projet de parking souterrain est toujours dans les dossiers de la commune? Ne pourrions-nous pas intégrer ce parking dans les travaux de la nouvelle gare? Je vous rappelle également que cette situation de parking a un effet négatif auprès des commerçants du centre-ville.»

08.03.2017

 M. Roland Mesot, au nom du groupe UDC-PAI

Ce message concernant la vente de deux parcelles à la Croix de Nervaux a suscité bien des questions dans notre groupe. De nombreuses interrogations ont été évoquées, notamment sur l’opportunité de se séparer de deux parcelles de terrain à bâtir dans la conjoncture actuelle. Nous avons pris note lors de la séance de groupe qu’il ne s’agit pas d’une nécessité financière. Sachant que ces parcelles sont proches de la future zone «Gare», que TPF Immobilier possède des parcelles toutes proches et que l’on ne sait pas encore quel visage prendra cette zone, nous ne sommes pas convaincus par l’argument invoquant l’intérêt stratégique d’une vente maintenant. Dans le groupe, certains ont aussi évoqué la possibilité de garder ces terrains pour un éventuel échange dans le futur. Bien que ces terrains ne soient pas a priori dans une zone favorable à un échange, cette option ne peut pas être totalement ignorée. D’autre part, et je fais personnellement partie de ceux-ci, on se demande s’il ne serait pas judicieux de garder ces terrains, situés proches de bâtiments scolaires, tels que le COV et l’école du Lac Lussy. Dans l’optique du développement démographique, avec le besoin que nous aurons dans le futur de mettre à disposition des structures d’accueil extrascolaire, ce terrain pourrait aussi être nécessaire, tout comme il pourrait aussi être nécessaire à d’autres services liés à la Commune. L’argument du fait que l’on doit le changer de zone n’en est – on l’a dit – pas un. On a vu dans ce canton et même dans ce district que l’on peut changer de zone quand on veut, même si cela peut prendre entre une année et demie et deux ans et demi. J’ai une question suite à la présentation de Mme C. Genoud. Vous avez parlé de condition impérative que ce soit du logement. J’aimerais savoir si vous pouvez nous en dire plus sur ces conditions impératives, parce qu’à mon avis, l’acheteur sera tout de même libre de faire ce qu’il veut après coup. Donc, qu’entendez-vous par «condition impérative» de faire du logement? Merci de répondre à cette question. Le dernier point qui a été abordé lors de notre séance de groupe  est l’aspect émotionnel aussi. Nous l’avons vu récemment, nous avons eu des referendums dans cette Commune et la population châteloise s’est vraiment opposée à l’expansion démographique. Je crois que cela personne ne peut le nier. Je vous pose donc la question suivante: est-ce que le Conseil communal a mené une réflexion sur cet aspect lors des discussions sur la vente de ces objets? Vu ces considérations, c’est à une très forte majorité que notre groupe refuse ce message.»