Nos interventions 2020

Ci-dessous, vous trouverez toutes les interventions ou questions posées durant la législature par vos conseillers généraux.

07.10.2020

no 57 de Mme Anne-Lise Chaperon (UDC-PAI) relative à l’accès piétonnier par les élèves depuis le secteur en zone 30 de Montimbert, Champ Bochet et Champ Thomas à l’école des Pléiades. Ceci est une intervention à titre personnel et concerne l’école des Pléiades.

A la reprise scolaire, l’école des Pléiades a ouvert ses portes et a accueilli les enfants arrivant de différents endroits de la commune. L’accès depuis le centre-ville est sécurisé par des patrouilleurs devant le bâtiment de la vinothèque et par le passage pour piétons qui se trouve sur la route des Pléiades. Cependant, les enfants qui arrivent du quartier de Montimbert, Champ Bochet et Champ Thomas doivent traverser la route de Champ Thomas pour accéder directement à l’école. Cet endroit est dépourvu de passage pour piétons est n’est pas surveillé. Lors de la séance du Conseil général du 8 juillet dernier, le Message no 103 a été accepté pour la mise en zone 30 de toutes les routes entourant l’école des Pléiades. En attendant que les travaux soient effectués, ne serait-il pas possible de sécuriser cette traversée de route, soit par la présence d’un patrouilleur, soit par le marquage d’un passage pour piétons. Ceci d’autant plus qu’il y a beaucoup de petits enfants dans cette école (six classes d’école enfantine).

07.10.2020

M. Roland Mesot, au nom du groupe UDC-PAI

J’ai pris note que le Bureau demande de considérer cette proposition comme irrecevable. Je ne vais pas traiter de la recevabilité mais de la transmission. Néanmoins, je tiens à préciser quelques points quant à cette recevabilité. J’ai envie de vous dire, prenez la liste des propositions qui est en votre possession. Si vous regardez les attributions qui appartiennent au législatif, vous constaterez que les propositions pour lesquelles nous n’avons pas les attributions pour décider ont tout de même été traitées,  voire prises en compte par le Conseil communal. Rien que pour cette raison, je vous demande d’accepter la transmission de cette proposition. Il y a aussi des propositions où il est noté  « accepté tacitement » alors que nous ne sommes même pas entrés en matière à leur sujet mais je peux vivre avec. Lorsque quelqu’un dit: « j’ai réagi trop vite », ou « j’aurais dû plus réfléchir », c’est qu’il admet n’avoir pas forcément pris la bonne décision. On sait qu’il a été dit lors du Bureau, selon la séance de groupe, qu’il avait été admis que la décision avait été prise sans avoir été suffisamment approfondie. J’ai aussi entendu, et cela a été répété par mon collègue préopinant M. A. Genoud, que certains membres du Conseil communal avaient admis qu’il s’agissait d’une décision hâtive. Nous nous trouvons dans une situation où il n’est pas certain que cette décision soit la bonne. Et ceci, à mon sens, est confirmé par les faits. La décision de supprimer les points de collecte a été prise puis quelques temps après, étant donné le ramdam qui en a découlé, une commission a été formée pour analyser. C’est très bien, mais ça me paraît être du rétropédalage. Avec la proposition émise par M. A. Genoud, nous tendons une perche (je dirais même: nous tendons un poteau électrique) au Conseil communal pour se sortir de cette affaire de déchets aux Paccots. Cette proposition est complémentaire au groupe de travail, est complémentaire à la commission qui peut continuer à travailler dans ce sens-là, comme l’a dit M. Daniel Maillard. Néanmoins, la proposition amène une solution transitoire, étudiée avec toutes les personnes concernées: la Commune, les services communaux et les représentants  des habitants, et cette solution transitoire peut être mise en place en attendant la traversée des Paccots. Ce soir, nous avons une quantité de projets qui concernent les Paccots: une présentation de la rénovation de la patinoire, le montant de 5 millions de francs voté pour la traversée des Paccots et aussi un chauffage à distance qui peut aussi amener une plus-value, comme je l’ai entendu. Par conséquent, avec de la bonne volonté, je suis persuadé qu’il est possible d’avancer et je souhaite qu’en cas d’acceptation, on intègre dans la réflexion générale les sites de Prayoud et la Frasse. Ce soir, Mesdames et Messieurs, nous avons dans la tribune, des représentants de la Frasse, de Prayoud et des Paccots qui nous écoutent. Comme mentionné précédemment, les habitants  des Paccots représentent 15% des citoyens. Ils comptent sur nous, élu-e-s, pour que nous prenions nos responsabilités. Alors je le redis, j’ai l’impression que nous tendons une perche au Conseil communal en gardant et surtout en acceptant cette proposition. J’espère qu’en cas  d’acceptation, l’Exécutif ne fera pas recours contre la décision prise mais qu’il va plutôt se donner les moyens d’aller dans le bon sens. En conclusion, le groupe UDC-PAI va, à l’unanimité, soutenir la transmission de cette proposition et je vous remercie d’en faire de même. 

07.10.2020

Intervention de M. Alexandre Genoud (UDC-PAI) demandant au Conseil communal d’établir des bennes de collecte des déchets, verre et papier, dans la station des Paccots, en veillant à l’optimisation de l’utilisation des moyens et systèmes de collecte, afin de concilier l’intérêt économique avec l’aspect environnemental –

Préavis du Bureau et Décision du plénum ; Le Président. En date du 14 septembre 2020, le Bureau a également analysé l’intervention de M. Alexandre Genoud (UDC-PAI) demandant au Conseil communal d’établir des bennes de collecte des déchets dans la station des Paccots. Son auteur cite l’article 46 du Règlement du Conseil général au fondement de son intervention, la qualifiant de ce fait de proposition. Or, le Bureau a analysé cette intervention et a conclu que l’objectif visé par l’auteur n’était pas du ressort du Conseil général mais bien de celui du Conseil communal, organe exécutif et de gestion de la commune. En ce sens la qualification de proposition est erronée et le Bureau a conclu à son irrecevabilité. Je vous rappelle que la décision du plénum portera sur la transmission de cet objet aux autorités compétentes pour traitement, c’est-à-dire au Conseil communal.

Je cède la parole à son auteur. M. Alexandre Genoud, UDC-PAI. Qu’il me soit permis de revenir ce soir sur l’intervention faite au printemps dernier au nom du groupe UDC-PAI, à propos de la décision de supprimer la  collecte de verre et de papier à la Frasse, à Prayoud et aux Paccots.1 En préambule, nous tenons à remercier chaleureusement le Conseil communal du temps  consacré à l’association Les Amis des Paccots, association qui est représentée par les  membres de chaque hameau précité. Nous nous réjouissons d’avoir pu mener ensemble une  discussion aussi cordiale que constructive. Dans ce contexte de cohésion, il nous appartient  encore moins de blâmer le Conseil communal, dont on sait la charge et les échéances, et nous tenons à saluer la franchise avec laquelle notre Exécutif admet ses torts (lesquels restent rares). Il n’y en a d’ailleurs qu’un qui nous intéresse ce soir: la précipitation et la discrétion avec lesquelles les points de collecte ont été tracés d’une carte qui cumulait les atouts : pratique, lucide et rationnelle. On se souvient de l’effet de surprise de l’annonce du « Vivre ici » de décembre 2019, où les membres de notre assemblée découvraient, en même temps que la population qu’ils représentent, une décision lourde de conséquences et qu’on peine à  comprendre; lourde de conséquences puisqu’elle affecte la qualité de vie de la population aussi bien que les attraits touristiques de notre région; incompréhensible parce qu’elle a été prise en dix minutes, sans plus de discussions, comme dans notre dos. Aussi nous tient-il à cœur de rappeler quelques faits au Conseil général, chers et chères collègues, et d’en appeler à votre bon sens: les Paccots comptent désormais 1000 habitants; en saison, c’est jusqu’à 1400 personnes qui s’y côtoient (randonneurs et skieurs, familles et fêtards, amoureux d’une région dont chacun loue la qualité de vie qui repose notamment sur la simplicité, le pragmatisme et la propreté). Bien sûr, et l’on s’en félicite, tout ce petit monde consomme et jette, bien content de trouver des points de collecte. Supprimer ces derniers revient à faire descendre les locaux à Châtel-St-Denis, les gens de passage à abandonner bien souvent, hélas, tout et n’importe quoi dans le premier recoin. L’installation de moloks, discrets, aussi élégants que peuvent l’être un container, ne coûte pas grand-chose au regard de son utilité. Creusés à la sortie du village, ils offriront à chacun la possibilité de se débarrasser, au passage, des ordures, du verre et du papier, soit de l’essentiel des déchets des ménages qui n’auront plus à se rendre à la déchetterie que rarement. Et c’est tout naturellement que les randonneurs et autres vacanciers s’y arrêteront au lieu de souiller nos rues et nos forêts. L’expérience nous l’a montré: ça fonctionne. Plus précisément, la mise en place d’un molok coûte environ 8000 francs. Vous savez comme moi qu’au printemps prochain, des travaux seront effectués sur la route des Paccots pour un montant de 5 millions de francs. L’installation de plusieurs moloks, profitant du chantier, coûterait peut-être un peu moins cher. Surtout, comme les trottoirs, comme les places de parc, les places d’arrêt de bus, ils contribueront au bien-être général de la population. Discrets, pratiques et peu coûteux, les moloks apparaissent comme une solution idéale. Voilà qui déchargerait la déchetterie de Châtel-St-Denis qui, même avec des horaires étendus, ne désemplit pas. Voilà qui en désengorgerait l’accès malcommode et soulagerait le centre-ville. Au-delà des considérations pratiques, voilà enfin qui présente des avantages écologiques auxquels notre Cité de l’énergie ne peut qu’être sensible, comme elle appréciera la bonne tenue de nos hauteurs que ne menaceront plus les déchets sauvages. Chers et chères collègues, j’en appelle à votre bon sens, a nom du groupe UDC-PAI et de toute la population châteloise, Dès lors, je demande au Conseil communal, lors de la réflexion qui aura lieu, d’installer à nouveau les bennes de collecte de verre et de papier.

07.10.2020

M. Roland Mesot, au nom du groupe UDC-PAI

J’interviens pour soutenir la motion d

e M. F. Pilloud concernant la création d’une commission de gestion. En préambule, je suis un peu surpris qu’on ne donne pas l’article mentionnant qu’il est interdit de créer une commission de gestion. La motion des députés Moussa et Marmier prévoit de donner cette opportunité mais pour l’instant, il n’y a rien qui l’interdit, à mon avis. Néanmoins, je juge la démarche de M. F. Pilloud positive et constructive. Nous constatons que cette demande est argumentée. En lisant les propos de l’auteur, dans le procès-verbal de la séance du 24 juin 2020, on constate que celui-ci pointe des faits bien précis. Il pointe des faits qui interrogent. Alors à ceux qui déclarent que les arguments soutenant cette proposition sont des histoires du passé, je rétorque que d’autres éléments proches ou de ces derniers temps nous confortent dans la conviction d’accepter cette proposition. On entend souvent que notre Conseil général se contente d’être une chambre d’enregistrement; nous avons ce soir la possibilité de prouver le contraire. Avec cette proposition, nous nous donnons aussi les moyens d’intervenir de façon proactive. Comme déjà annoncé, notre groupe soutient la prise en considération de cette motion et se rallie aux propos de M. M.Vuichard pour la suite à lui donner.

07.10.2020

Mme Marielle Colliard, UDC-PAI

Concernant l’endettement de 11 000 francs par habitant, le montant tient-il compte de la population prévue en 2024 ?

M. Charles Ducrot, Vice-Syndic. Effectivement. Cela signifie que si nous maintenons les investissements et que la population est inférieure au nombre prévu, cela augmente encore l’endettement par habitant.

08.07.2020

M. Hubert Demierre, au nom de groupe UDC-PAI

Le groupe UDC-PAI a longtemps discuté sur le Message no 101 concernant le crédit d’étude pour la piscine communale. Il en est ressorti les questions suivantes:

 1. Est-ce que la piscine datant de 1973 couvre à l’heure actuelle les besoins, que ce soit scolaires ou même privés? 2. Est-ce que son emplacement et son accessibilité sont idéaux? 3. Existe-t-il une possibilité d’extension afin d’augmenter la surface d’eau ou le nombre de bassins?  4. Est-ce judicieux d’investir entre 5 à 6, voire 7, millions de francs pour la rénover selon les premières estimations? A toutes ces questions, la réponse du groupe est non. Gouverner, c’est prévoir. Partant de ce principe, le groupe UDC-PAI ne voit pas d’autre choix que de construire une autre piscine ailleurs sur la commune. A notre avis, le lieu idéal est la zone  sportive du Lussy ou ses terrains avoisinants qui sont aussi en zone IG, soit d’intérêt général.  Une nouvelle piscine aurait les avantages suivants:  ¨ permettrait enfin d’offrir à nos enfants assez de plages horaires en semaine pour un apprentissage correct de la natation;  ¨ amènerait une belle vision et une belle synergie en rapprochant la piscine de la centrale de chauffe et du projet du nouveau parking.  ¨ éviterait les problèmes disciplinaires qu’a pu engendrer le mélange d’enfants à l’actuelle  piscine, en créant plusieurs vestiaires. Il n’est pas optimum de mélanger des enfants de 2H (6 ans) avec des pré-ados de 9H (12-13 ans). ¨ répondrait à la volonté émise par la majorité du Conseil général, qui avait clairement défini la piscine et la patinoire comme les premiers choix lors de la matinée au vert du  printemps 2018.  ¨ accèderait aux vœux de la Commission financière qui, à de nombreuses reprises, a demandé au Conseil communal de privilégier les investissements qui génèrent un rendement. Certes, le fonctionnement d’une piscine coûte cher mais elle occasionne aussi des rentrées financières.  ¨ permettrait d’obtenir, selon toute vraisemblance, une subvention de notre canton jusqu’à un tiers des coûts totaux, ce qui n’est pas négligeable. La Commune de Marly, par  exemple, va bientôt proposer à son conseil général un crédit et mettre à l’automne à l’enquête une piscine pour une somme de 18 à 20 millions de francs en coût total (subvention non déduite). La mise en service est prévue en 2022 déjà.  ¨ offrirait à notre ville un bâtiment efficient en termes d’écologie (chauffage à distance, panneaux photovoltaïques, etc…) et qui toucherait toutes les couches de la population. Pour toutes ces bonnes raisons, à l’unanimité, le groupe UDC-PAI va rejeter ce Message et propose à ses collègues du Conseil général d’en faire de même. Refuser sans rien proposer n’avancerait à rien. Pour se faire, notre groupe demande au Conseil communal et a son administration de tout mettre en œuvre pour lancer le projet d’une nouvelle piscine. De plus, il espère que l’Exécutif de notre Ville fera tout son possible pour maintenir l’actuelle piscine ouverte durant les travaux. Au besoin, un crédit de rénovation raisonnable sera, le cas échéant, largement soutenu par notre groupe. Pour nous, il serait inconcevable de ne plus avoir de piscine à Châtel-St-Denis. Notre ville est un chef-lieu. Il est de notre devoir de proposer une piscine digne de ce nom à nos concitoyens

08.07.2020

M. Roland Mesot, UDC-PAI

Je n’avais pas prévu de prendre la parole sur cet objet mais j’ai écrit deux ou trois mots pendant la discussion. Il y a des réflexions qui me sont revenues. Nous Conseil général de la Ville de Châtel-St-Denis Procès-verbal no 21 Séance ordinaire du mercredi 8 juillet 2020 Législature 2016-2021 Version du lundi 26 octobre 2020 page 28 de 50 avons voté 100 000 francs, - j’ai entendu M. le Conseiller communal dire : « (…) pour voir l’étendue des dégâts.» Si j’ai bien compris, à présent, nous allons voter 350 000 francs, avec le  même libellé de Message, pour les honoraires des ingénieurs et des architectes, qui vont libeller le cahier des soumissions, selon des prix qui, à mon avis, tiennent la route. J’ai toutefois une intervention à ce sujet. Entre les deux Messages, il s’est passé seize mois. Ce soir, le Conseil communal nous dit qu’il y a une urgence. Mais s’il y avait une urgence, je pense que ce fameux Message de mars 2019 aurait dû être mieux travaillé et aurait déjà dû inclure les 350 000 francs pour arriver à 450 000 francs car nous savions déjà à ce moment-là que nous devrions avoir recours aux ingénieurs pour établir les cahiers de soumission. Je pense que le Message était un peu léger. La deuxième observation porte sur le fait que le Conseil communal ne nous donne pas un coût partiel de rénovation, ce que je regrette. Nous constatons que le coût partiel de rénovation constitue la pierre angulaire de ce projet. Nous sommes partagés: certains veulent refaire la piscine, d’autres veulent faire une deuxième piscine. La deuxième piscine… je vous laisse imaginer son coût avec les millions qui sont prévus pour un complexe sportif, soit à peu près 13 millions de francs, plus la rénovation de la piscine actuelle à 7 millions de francs, plus une deuxième piscine, le montant atteindrait les 35 millions de francs. Il ne faudra peut-être pas se faire d’illusions: nous ne pourrons pas bénéficier de toutes ces infrastructures en un coup. Par conséquent, si le Conseil communal peut nous communiquer un coût partiel, ce serait, à mon avis, quelque chose de positif. Quant aux aspects sanitaires et à leurs coûts, vous nous dites que la piscine peut fermer du jour au lendemain, si j’ai compris juste. Mais le temps que le cahier des charges soit fait, que les soumissions soient rentrées et que les travaux commencent, le risque est déjà réel. L’argument consistant à faire découler l’urgence de la rénovation des coûts sanitaires et des raisons sanitaires n’est à mon avis pas un argument vraiment prioritaire parce que le problème existe déjà. Par conséquent, l’issue du vote sur ce Message ne va pas changer grand-chose. Le bon côté des ordinateurs est qu’ils nous aident à retrouver rapidement quelque chose. Lors de la séance du 27 juin 2018, le Conseil général avait reçu les résultats de la matinée au vert - vous savez ce que je pense des matinées au vert… Cependant, heureusement, les points  importants sont ceux qui ressortent dans des procès-verbaux et des notes. Or, il n’y a pas de notes ni de procès-verbal de cette matinée au vert. Néanmoins, nous retrouvons la trace de cette matinée au vert dans le procès-verbal de la séance du Conseil général du 27 juin 2018 où Mme la Conseillère communale, Christine Genoud, nous annonçait le résultat de cette matinée: 24 Conseillers sur 25 plébiscitent la piscine en priorité no°1 et plébiscitent également les vestiaires de la patinoire en priorité no°1. La majorité parle d’un assainissement des terrains du stade et de la patinoire. Le Conseil communal aurait déjà dû réagir à ce moment-là et se dire que, au vu des priorités, il allait mettre les ressources pour travailler ce qui a été demandé par les Conseillers généraux. Il pouvait déjà le faire en juin 2018. Cela a été dit par mon collègue M. R. Colliard, du PLR. En 2019, le groupe PLR a déjà demandé des informations sur une piscine complémentaire et le travail n’a pas été fait. J’ai envie de dire: «Mettez les ressources pour travailler sur les objets que les membres du Législatif vous demandent de travailler.» Peut-être que ce soir, nous n’en serions pas là. Si vous aviez travaillé dessus et que vous nous diriez: «Impossible de trouver du terrain! Impossible de faire autre chose! » Peut-être alors que votre Message passerait parce que nous aurions l’information… Mais ce soir, nous n’avons pas d’information. Est-ce que des contacts ont été pris avec les personnes propriétaires de terrains qui pourraient héberger une piscine? Nous ne savons pas et c’est le reproche que je vous fais: vous n’avez pas travaillé sur les deux éléments qui ont été soulevés. Nous nous retrouvons avec un Message qui est discuté par tout le monde et nous nous retrouvons dans une situation qui est extrêmement pénible. Le dernier point que je veux relever, c’est que personne dans cette salle ne veut la fermeture de la piscine. Cela a été dit par mon Chef de groupe, nous sommes même prêts à voter un montant pour maintenir la piscine mais en parallèle, j’ai envie de dire « Faites le boulot! » pour que nous sachions où nous allons et que nous ne soyons pas dans le flou comme c’est le cas ce soir

08.07.2020

Mme Anne-Lise Chaperon, UDC-PAI. Ceci est une intervention à titre personnel

Faisant suite aux diverses interventions de ce soir, je me permets de soulever la proposition suivante: ne serait-il pas envisageable que la Commune entame des négociations avec l’Association des communes de la Veveyse (ACV) pour reprendre la piscine actuelle afin qu’elle en devienne propriétaire, vu que, sauf erreur de ma part, la salle de sport attenante lui appartient déjà? Consciente que vendre un objet sur lequel de lourds travaux de rénovation doivent être réalisés ne présente pas une situation idéale, il faut toutefois constater que la majorité des utilisateurs de la piscine sont des élèves du Cycle d’orientation, provenant de toutes les communes de la Veveyse. Il serait logique que les coûts d’investissement soient aussi pris en charge par l’Association des communes de la Veveyse et que la Commune de Châtel-St-Denis n’assume pas la totalité des travaux de rénovation. De toute manière, elle y participe selon la clé de répartition. Ceci permettrait à la Commune de Châtel-St-Denis de construire une nouvelle piscine pour nos élèves et d’offrir également des plages horaires supplémentaires aux écoles enfantines et primaires des autres communes de la Veveyse pour lesquelles les heures de natation sont restreintes. J’encourage le Conseil communal à prendre en considération cette proposition quelle que soit l’issue du vote de ce soir.


08.07.2020

M. Hubert Demierre, UDC-PAI

Juste une petite précision, au nom du groupe UDC-PAI. Personne parmi nous ne veut la fermeture de la piscine. Nous sommes aussi parents d’élèves ou de futurs élèves. Le but de la création d’une nouvelle piscine était de maintenir ouverte celle- là, comme précisé par le PLR, avec une rénovation abordable ou acceptable afin d’éviter une fermeture de piscine. Nous aurons ensuite le temps de réfléchir sur ce qu’on veut faire avec la future ancienne piscine. Etant à côté d’une salle de gym, notre groupe est d’avis qu’elle pourrait être transformée en une deuxième salle de gym, étant donné que le fond de la salle de gym est à la même hauteur que le fond (dalle radier) de la piscine, la dalle radier. Nous tenons ces informations de nos Conseillers. Cette précision pour dire qu’autant le groupe PLR que le groupe UDC-PAI ne veulent pas qu’il n’y ait aucune piscine à Châtel-St-Denis mais que nous faisons tout pour avoir une piscine ouverte tous les jours et tout le temps ces prochaines années.

08.07.2020

M. Roland Mesot. UDC-PAI. Je fais cette intervention au nom du groupe UDC-PAI
Pour ce Message concernant deux parcelles no°3362 et 3363 à la Croix de Nervaux, je pourrais faire un copié-collé de la prise de position de notre groupe d’il y a trois ans. Il reste toujours de nombreuses questions sur l’opportunité de se séparer durant 99 ans de ces parcelles en offrant un DDP. Cela a été dit, cela nous a été dit et tous les élus le reconnaissent, à l’heure actuelle, il faut garder du terrain en zone centre A. D’autant plus que ce terrain est proche des commodités: un Denner à 200 mètres, une gare guère plus éloignée et des accès routiers aisés, sans oublier la proximité du Cycle d’orientation de la Veveyse et de l’école du Lussy. Si je fais référence à nos discussions susmentionnées où l’on se plaignait de ne pas avoir de terrain, je crois qu’on doit tenir compte de la situation de ce terrain et surtout le garder. De plus, nous avons entendu que les chiffres concernant le nombre d’élèves fréquentant le Cycle  d’orientation sont beaucoup plus élevés qu’initialement envisagés dans la planification. Dans la situation actuelle, toutes les options doivent rester ouvertes sur le futur de ces parcelles. Lors des  débats de notre séance de mars 2017, il était évident que le Conseil général voulait que ce terrain  reste disponible pour la Commune, pour notre commune. Je me pose donc la question « Quelle mouche a piqué notre Conseil communal pour qu’il décide de revenir avec le même Message ? ». Je dis même Message car même s’il s’agit d’un DDP et non d’une vente, la conséquence est  semblable. Notre groupe est convaincu que ce terrain doit appartenir et doit rester disponible pour la Commune et refusera à l’unanimité ce Message.

08.07.2020

M. Alexandre Genoud, UDC-PAI

Votre réponse ne me satisfait pas. Vous n'en serez pas étonnés. Etant donné que vous campez sur vos positions, et je le regrette, je reste convaincu que votre décision a été prise dans la précipitation sans analyse et sans réflexion. De plus, je suis déçu de votre réponse car vous ne répondez pas, ou que partiellement, aux questions que j'avais posées:- Quelle est la fréquence actuelle estimée des déplacements par semaine par citoyen des Paccots, pour se rendre à la déchetterie principale? avec et sans les points de collecte? Par rapport à l'augmentation des déplacements imposés aux habitants concernés pour aller éliminer leurs déchets, je rappelle qu'il y a plus de 1000 habitants permanents et jusqu'à 300 vacanciers en saison. - Comment l'Exécutif châtelois à la tête d'une commune labélisée "Cité de l'Energie" défend-il le fait d'augmenter considérablement les trajets, donc les kilomètres, pour évacuer le verre et le papier? Il est légitime que la population, les résidents, les touristes et les visiteurs de passage aux Paccots disposent d'un lieu de collecte des déchets courants. Pour cette raison, je dépose maintenant, conformément à l'article 46 RCG, la proposition suivante: Conseil général de la Ville de Châtel-St-Denis Procès-verbal no 21 Séance ordinaire du mercredi 8 juillet 2020 Législature 2016-2021 Version du lundi 26 octobre 2020 page 48 de 50 le Conseil communal établit des bennes de collecte des déchets, verre et papier, dans la station des Paccots. Il veillera à l'optimisation de l'utilisation des moyens et systèmes de collecte, afin de concilier l'intérêt économique avec l'aspect environnemental. Je fais cette proposition au nom du groupe UDC-PAI. Comme cela figure à l'article 46 RCG, et vu l'urgence de la situation, je demande au Bureau de mettre ce point à l'ordre du jour de notre prochaine séance du Conseil général. Le Président. Merci M. A. Genoud. Nous avons bien écouté votre proposition. Elle sera étudiée prochainement par le Conseil communal et le Bureau.

24.06.2020

no 52 de M. Hubert Demierre, UDC-PAI, relative à la pose de panneaux « bonne conduite » sur les  itinéraires de randonnée. Ceci est une proposition

Depuis le début de l'année 2020, nos chemins de randonnée et nos routes de montagne deviennent de plus en plus prisés. Voilà une des conséquences de la période de confinement liée à la pandémie Covid-19. Afin de minimiser les conséquences d'un afflux de personnes et de favoriser une bonne entente entre les différents acteurs de nos alpages, je propose que la Commune mette en place des panneaux dits de "bonne conduite" aux différentes places de parc et aux différents départs de chaque sentier pédestre. Je suis conscient que la majorité des personnes jouent le jeu mais malheureusement pas toutes!  

M. le Syndic. Le Conseil communal s’est rendu compte, notamment lors de sa tournée des montagnes, qu'il subsistait un manque d'informations relatif aux promeneurs de chiens qui nettoient  leur animal dans les abreuvoirs des bovins. Votre intervention vient compléter notre constat et nous en prenons bonne note.  

24.06.2020

no 51 de Mme Chantal Honegger (UDC-PAI) relative à la version allemande du site Internet communal  Mme Chantal Honegger, Vice-Présidente élue, UDC-PAI

Les mots qui vont suivre relèvent d’une suggestion personnelle. Je remercie vivement l’administration communale de son effort à faire progresser le bilinguisme français-allemand au sein de la Veveyse, considérant qu’il s’agit d’un district francophone. À ce titre, je salue votre choix de présenter le site Internet communal dans les deux langues. Ce site Internet est une ressource précieuse et indispensable pour nos concitoyens. Toutes les informations nécessaires et utiles y sont accessibles en tout temps. Mais c’est également une importante carte de visite. Je me permets donc de partager avec vous les remarques concernant la traduction allemande et les informations présentées. En effet, j’ai eu le regret de constater que celles-ci sont plutôt rudimentaires et contiennent de nombreuses fautes Conseil général de la Ville de Châtel-St-Denis Je suggère donc à la Commune d’utiliser tous les moyens et ressources disponibles, afin de pouvoir fournir une traduction de qualité aux utilisateurs de ce site Internet ou de ne maintenir qu’une seule langue, ce que, personnellement, je trouverais dommage.

Il sera répondu à cette question lors d’une prochaine séance.

03.06.2020
présentation centre multisports

M. Roland Mesot, UDC-PAI

Je vous remercie de votre présentation qui est très intéressante.  Néanmoins, elle m’amène quelques questions. Tout d’abord, il manque quelque chose de principal dans ce que vous avez montré: les chiffres. J’ai vu que cela s’arrête à 37 mais de quoi s’agit-il ? quelle longueur fait le bâtiment? (ndlr: 114 mètres) quelle hauteur? (ndlr: entre 7,4 m 347 et 4,7 m). Cela, on ne le sait pas. Cela aurait été bien de le mettre parce que c’était quand même intéressant. Pour passer au point suivant, Mme la Conseillère communale a dit « un projet qui fait sensation », 10,4 millions de francs, c’est vrai que cela fait « sensation » et à l’entendre, comme elle a fait son introduction, je crois que dans tous les groupes cela a dû faire « sensation ». Néanmoins, on se retrouve avec 3,4 millions de francs de plus de ce qui nous avait été annoncé le 12 décembre 2018, soit 7 millions de francs à +/- 20% et, ce qui m’inquiète dans vos chiffres, c’est notamment que vous arrivez avec 0 franc en réserve. Vous êtes à 10,4 354 millions de francs au total et réserve zéro. Et ce qui m’inquiète aussi, c’est lorsque vous avez parlé au CFC 1 de géotechnique pour justifier les augmentations: un sol qui est mauvais et qui a de l’eau et cela, je crois que nous le savions déjà il y a deux ans. Je suis par conséquent surpris d’apprendre aujourd’hui qu’un sol mauvais a été détecté après décembre 2018. Je dois dire que le projet m’inquiète un peu. Je fais partie de ceux qui seraient favorables à voter un complexe sportif à 7 millions de francs, +/- 25%, pour moi, cela ne poserait aucun problème. Je vous dis franchement qu’à 10,4 millions de francs, cela peut me poser un problème. Et pour terminer, la question pour vous les architectes, parce que je pense que vous êtes confrontés assez fréquemment… C’est clair, on fait un projet. Les entités publiques vous demandent de fournir un projet, vous le chiffrez, vous l’amenez, il est travaillé, il est discuté mais est-ce que dans ce projet une liste d’économies est envisageable?

M. Hubert Demierre, UDC-PAI. J’ai une question relative à la charpente du bâtiment. Pourquoi avoir choisi une toiture en forme de vague? Et quel en est le coût supplémentaire en comparaison à une toiture plus classique ou standard?

03.06.2020

no 48 de M. Alexandre Genoud (UDC-PAI) relative à la suppression des points de collecte du verre et du papier aux Paccots, à la Frasse et à Fruence.  Cette intervention est au nom du groupe UDC-PAI

Elle concerne la décision de supprimer la collecte des verres et du papier à la Frasse, à Fruence et aux Paccots. La décision de notre Conseil communal, annoncée dans le Vivre ici de décembre 2019, de supprimer ces points de collecte, est aussi surprenante qu’incompréhensible. En préambule, je relève que le Conseil communal ne nous a pas parlé de la suppression des points de collecte lors de la séance du Conseil général du 11 décembre 2019, mais l’information a été donnée dans le Vivre ici quelques jours après la tenue du Conseil général. Le fait de ne rien dire, de procéder sans informer le Législatif alors que cela était possible, démontre au pis un mépris pour le Législatif, au mieux un réel malaise face à une décision non assumée. Les arguments évoqués pour justifier cette fermeture me laissent perplexes et soulèvent des interrogations. Par exemple, je me demande si le Conseil communal a cherché une solution pour mettre des bennes plus grandes, plus modernes donc moins coûteuses au transport. Cette mesure est également justifiée par le fait que les citoyens doivent se rendre à la déchetterie principale pour éliminer des déchets. Cette justification ne tient pas la route, car hormis les sacs jaunes, les verres et les papiers, les citoyens ne vont pas chaque semaine à la déchetterie, et y vont même très rarement. Les arguments du Conseil communal semblant être établis sur des calculs sérieux, assez sûrs et précis, je pose donc les questions suivantes à notre Exécutif, concernant les éléments pris en compte pour établir le calcul des coûts: - quelle est la fréquence actuelle estimée des déplacements, par semaine et par citoyen des Paccots, à la déchetterie principale? - à la suite de la suppression des points de collecte, à combien estimez-vous le nombre des déplacements par semaine pour les citoyens des Paccots pour se rendre à la déchetterie principale? - les bennes de dépôt aux Paccots datent de plusieurs années voire plusieurs décennies et ne sont, pour cette raison, transportables qu’avec des anciens camions, beaucoup plus coûteux que les véhicules récents. Dans vos calculs, avez-vous tenu compte de l’ancienneté des bennes actuelles et des camions nécessaires à leur transport? Par rapport à l’augmentation des déplacements imposés aux habitants concernés pour éliminer leurs déchets, je rappelle qu’il y a plus de 1000 habitants permanents au Paccots et jusqu’à 300 vacanciers en saison. Comment l’Exécutif châtelois, à la tête d’une commune labélisée « Cité de l’énergie », défend-il le fait d’augmenter considérablement les trajets, donc les kilomètres, pour évacuer les verres et les papiers? Je veux aussi réagir à l’argument qui consiste à dire que les dépôts de déchets non autorisés sont plus fréquents dans les points de collectes. Aux Paccots transitent des randonneurs, des pique-niqueurs, des utilisateurs qui paient des bâtiments pour des anniversaires, pour des réunions de club ou encore pour des broches et dîners de société. Vous reprochez à ces gens de déposer leurs déchets à un point de collecte mais ce n’est pas en supprimant les points de collecte que vous allez résoudre ce problème. Bien au contraire, en supprimant ces points de collecte, vous risquez de vous retrouver avec des déchets déposés un peu n’importe comment et n’importe où. Encore un mot concernant l’équilibre financier. Je trouve dommage que les chiffres ne sont pas communiqués. Personne ne sait quel est le montant de la prise en charge des déchets dans les points de collecte périphériques. Même lors de notre séance de groupe, aucun chiffre ne nous a été communiqué; comment peut-on justifier une telle décision sans donner des montants? Au vu de ce qui précède, le groupe UDC-PAI demande au Conseil communal de revenir sur sa décision de supprimer des bennes papier, de verres des points périphériques à la Frasse, à Fruence et aux Paccots. Nous sommes dans une situation qui presse, nous attendons donc une réponse pour la prochaine séance du Conseil général; si tel ne devait pas être le cas, le groupe UDC-PAI interviendra pour que le Législatif fasse le nécessaire.

M. le Syndic. Nous n’allons pas répondre à ces questions ce soir ni le 24 juin mais plutôt le 8 juillet 2020 après la rencontre avec la délégation des Amis des Paccots. Je remercie par avance M. Alexandre Genoud d’accepter ce délai supplémentaire, qui nous permettra également d’en discuter au sein du Conseil communal.

M. Alexandre Genoud accepte cette proposition